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Canadiens vs Islanders: analyse et chances de marquer

L’équipe continue à en arracher, mais les Islanders ne sont pas une puissance de la ligue. Après un début de match chancelant, ils ont donc graduellement repris le contrôle du match, finissant en force en 3e période. Reste que côté chances, c’était plutôt maigre.

Je ne peux m’empêcher de noter qu’au cours du match le CH s’est fait royalement planter sur les entrées de zone en possession de rondelle. Ça semblait particulièrement évident contre les deux premiers trios, notamment Tavares et Grabner. Mais c’était aussi, dirait-on, tout ce que les Islanders avaient dans le corps. Des 11 chances accordées aux New-Yorkais, 9 l’ont été moins de 3 secondes après une entrée de zone, signe d’une attaque qui ne savait pas s’installer en territoire du CH. C’est toujours ça de pris, je suppose.

  • Plekanec était couvert par Nielsen, sur commande de Capuano qui usait de son avantage de la patinoire à cet effet. Therrien semble avoir répondu, en haussant les épaules, “Ok, d’abord”. Poussés en zone offensive (6 mises près de Nabokov contre 3 près de Price), Pleks et ses sbires ont méthodiquement tabassé Nielsen. Le but n’est jamais venu, mais on note un vol en plein jour de Nabokov en 3e.
  • Therrien voyait bien de Capuano cherchait à coller Tavares contre ses 2e et 3e trios. C’est donc Moen (et non Bournival) qui a pris l’aile gauche d’Eller et Gallagher, avec quelques tours de roue pour Prust. Au total, Eller a relevé le défi contre Tavares et contre le jeune Strome, passant même à quelques centimètres de décapiter Tavares en 3e. Faudra voir si Bournival finit par tasser les deux vétérans, mais en attendant, c’est un très bon trio de minutes moyennes que Therrien vient de se trouver là. Il s’en trouvera pour chicaner sur la baisse de production de Gallagher, mais il remplit dans ce trio un rôle essentiel aux succès de l’équipe.
  • Le gros work in progress de l’alignement, c’est évidemment Desharnais, Brière et Pacioretty. On les attend depuis le camp d’entraînement et, pour la première fois hier, je les ai vu capables de se parler en zone offensive. Ça reste encore malaisé: Desharnais et Brière sont tous deux habitués à travailler dans les mêmes talles, ce qui fait parfois un grand vide devant le filet. Mais Brière peut être un joueur subtil et comme marqueur, son tir est d’autant plus redoutable que celui de Desharnais. Je l’ai vu hier plus rapide, plus agile qu’à l’habitude, peut-être est-ce simplement les Islanders remarquez. Mais le gars joue sa carrière et on lui offre deux joueurs offensifs et bien des mises en jeu en zone adverse. Attendons voir.
  • Parros a patiné 30 secondes, s’est pogné avec le taupin de service et a ramassé une droite en pleine poire. Le CH a donc terminé à 11 attaquants. À court terme, y’a pas 100 façons de le dire: c’est une excellente nouvelle. Ryan White, centre qui excelle dans conciergerie défensive, va aider (avec Bournival, Moen et Prust) à dégager le chemin pour Desharnais et, qui sait, peut-être aussi Eller. La défensive souffrira elle aussi moins par le seul fait de sa présence.
  • Tournant contre les deux premiers trios, Markov et Subban ont fini par égaliser les comptes. En fait, c’est en compagnie de Desharnais et ses sbires que les choses se sont gâtées, autrement, tout était sous contrôle.
  • Emelin et Gorges ne m’ont pas paru particulièrement remarquables, mais voilà: +7/-2 aux chances, +20/-10 aux Tirs, +4/-5 aux mises en jeu, tout ça en passant 35% de leur temps contre Tavares et 35% contre Nielsen. Du beau travail. S’ils se renchaussent enfin, ça va faciliter l’existence de tout le monde.
  • Lourde protection territoriale pour Diaz et Murray. Ce dernier a eu l’air d’un maudit pylône toute la soirée. Sur les 12 entrées de zone en possession de rondelle des Islanders en sa présence, ils ont bien dû en faire 10 de son côté. M’enfin.

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