Comments / New

Canadiens vs Lightning: analyse et chances de marquer

Le Lightning avait les deux pieds dans le même patin en première période et c’est bien au fait que le CH était incapable de mettre ses chances sur le filet qu’on devait un score nul de chaque côté après 20 minutes. Tampa a trouvé ses marques en deuxième période et s’est remis à travailler de manière plus serrée en zone défensive. Leurs entrées de zones sont devenues plus incisives et ils ont pu recommencer à appliquer leur échec avant (qui ressemble à celui du CH l’an dernier: deux attaquants qui poussent et les défenseurs qui “pinchent” allègrement).

Puis, en première moitié de 3e, le Canadien a calé le moteur. Sur une séquence d’une douzaine de minutes et des poussières, Tampa a généré 5 chances de marquer à forces égales, trois autres en avantage et douze entrées de zone en possession de rondelle. Un vrai déluge. Après la deuxième pause publicitaire, les rouges ont retrouvé l’embrayage et ont bien terminé le match.

Reste que Cooper, le coach du Lightning, a de toute évidence joué avec ses trios à partir de la deuxième période, notamment parce qu’il jouait à 7 défenseurs et 11 attaquants.

  • Cooper est un bon “bench boss” et Therrien, le sachant bien, ne s’est pas cassé la tête avec les confrontations, demandant plutôt à Plekanec de prendre un maximum de mises en zone défensive. Le premier trio du CH termine avec le seul but des siens et +5/-3 chances de marquer. Beau boulot.
  • Pacioretty a perdu quelques dents en première et semblait sur la morphine deuxième. En 3e, le trio de Desharnais a fini par sonner le réveil, notamment sur deux chances de Pacioretty qui semblait avoir fini de métaboliser sa dope. Les quelques présences de Galchenyuk en remplacement de Pacioretty ont été éclatantes, ce trio générant quatre chances en 3 minutes de jeu.
  • Pour tout dire, j’aurais aimé que Therrien garde Galchenyuk avec Desharnais et envoie Pacioretty avec Eller. Le trio du grand Danois, comme celui du petit Québécois, est poussé aux mises en jeu en zone offensive et Eller manque présentement d’élan. La combinaison du trio d’Eller avec le duo Diaz Bouillon a tourné en eau de boudin à quelques reprises, ce qui n’est pas très bon signe.
  • Une vraie quatrième ligne, ça aide toujours. Ils ont bien eu des soucis contre Saint-Louis jouant le 3e homme avec Crombeen et Pyatt, mais qui n’en a pas? Du bon travail.
  • Subban et Gorges m’ont semblé hésitants toute la soirée. On sent que Subban s’ajuste encore à la perte de Markov et doit réapprendre à composer avec le jeu beaucoup plus limité du #26. Ils ont levé beaucoup de fonte ensemble en 2011-12 et en 2013, alors on n’aura pas à patienter trop longtemps avant qu’ils ne reprennent leurs marques.
  • Markov et Emelin ont été positivement intégralement dominants. 8 chances du CH en leur présence contre 2 petites concédées à l’adversaire. Performance on ne peut plus rassurante, le CH semble de nouveau avoir un top-4 défensif stable. On touche du bois. Emelin qui se tape une chance de marquer en échappée en prolongation, c’était du bonbon.
  • Diaz et Bouillon ont été tenus très loin des trios de Filppula et Saint-Louis, ce dernier leur collant aux patins lorsqu’il prenait son tour sur la 4e de Tampa. Contre ce dernier, donc, des moments très pénibles avec Eller. Mais outre ça, c’était relativement correct. Bouillon, pour peu qu’on s’assure de ne pas laisser l’adversaire arriver à la ligne bleue de son côté à pleine vapeur, est immensément plus mobile et habile avec la rondelle que Murray. Sachant qu’Emelin et Markov ont pris leur tour sur le désavantage et que Diaz a remplacé Subban lors de la pénalité à Pacioretty en 3e, je me demande si on va revoir Crankshaft bientôt. Probablement, hélas./

Support Habs Eyes On The Prize by signing up for Norton 360